Mobirise

Treytorrens

Administration communale
Chemin des Ecoliers 1
1538 Treytorrens
tél.: 026 666 01 13
Mail : treytorrens(at)bluewin.ch

La commune

Treytorrens est un petit village de 120 habitants.

Cliquez sur l'image pour visualiser le plan avec le nom des rues


L'église

Ce petit joyau de l'art gothique a été construit au 15ème siècle. Il est éclairé par de belles fenêtres gothiques. Au-dessus de son entrée de petite cathédrale magnifiquement sculptée dans la molasse, s'élève un clocher rudimentaire constitué simplement par la surélévation du mur de la façade. Ce genre de clocher, qui est fréquent en Europe, n'existe dans le canton que dans très peu de localités de la vallée de la Broye : Chavannes-le-Chêne, Curtilles, Donatyre, Treytorrens, Villarzel (ailleurs dans le canton il est moderne). Le mur est alors percé de deux baies où sont suspendues les cloches. 

Aujourd'hui encore on se pose la question de savoir qui l'a construite, fut-ce Jean de Treytorrens, possesseur de la seigneurie en 1460 qui permit par ses largesses la construction de cette église à proximité du château ? Mécène et homme de goût ce seigneur semble avoir permis la construction de cet édifice. Lors de la réforme, en 1536, un groupe de statuettes représentant le christ avec les douze apôtres fut vendu ou plutôt donné à la commune Fribourgeoise de Franex contre un sac de " schnetz ". Ce qui permit de sauver les statues.
L'église a été restaurée en 1907 par les architectes Nicati et Burnat. Puis plus récemment, en 1985 où toutes les peintures intérieures ont été rafraîchies. Elle est classée au nombre des bâtiments historiques. En 1960 l'église s'est embellie d'un orgue qui a été restauré en 2004.


Le Château
  
Le château, situé à deux pas de l'église, date du 13ème siècle. Il ne subsiste aujourd'hui que des logements.
Un incendie en détruisit une partie dans la nuit du 24 au 25 octobre 1839, les granges notamment. La lutte contre le feu se fit au moyen de bidons que l'on remplissait à la Petite Glâne, distante de 500 mètres environ. A cette occasion, 156 litres de vin furent distribués et payés 20 francs à une famille du village qui possédait des vignes à Concise.


Le Monument

En 1939-1940, alors que dans le monde des ruines commencent à s'accumuler, notre petite commune, malgré l'orage menaçant, ne désespère pas, mais construit. Ce fut plus encore qu'une construction, ce fut une amélioration de ce sol qui permettait aux agriculteurs de vivre. Ce remaniement parcellaire (1941-1943) a apporté autant d'avantages dans son ensemble que dans chaque cas particulier.
Le monument commémore cet événement marquant. Il se situe au " Susten ", ainsi dénommé par les cantonniers, sur la route qui relie Treytorrens à Chavannes-le-Chêne. Il est planté de l'arbre de la liberté (1903), sur l'ancien chemin de la Reine Berthe où a été construit en 1978 le refuge.
Du monument s'offre un large panorama, vers le levant, avec la majestueuse chaîne des Alpes, du Mont-Blanc aux Alpes Bernoises en passant par les Alpes Valaisannes, Vaudoises et Fribourgeoises. Au couchant, le Jura apparaît dans sa beauté particulière avec, à son pied, le lac de Neuchâtel et au fond, Morat et son lac.


Le collège

Construit en 1882, le collège a vu grandir de nombreuses générations de Treytorranais. En 1967, conséquence de la désertion des campagnes et de la dénatalité, les autorités ont été obligées de fermer les portes du collège pour rejoindre le groupement scolaire d'Yvonand. En 1985, rattachement de Treytorrens au groupement scolaire de Granges-Marnand et réouverture d'une salle de classe en 1991, occupée par les enfants du groupement scolaire de Granges deux fois par semaine pour des travaux ACM et ACT, jusqu’en 2014.
En 1985, le collège avait été transformé pour accueillir l'office de poste, ce bureau a été fermé en 2001 suite à la restructuration de la poste. En 1992 les combles du collège furent aménagés afin de pouvoir accueillir la salle de la Municipalité et du Conseil Général.
M. Oscar Ogay fut " régent " à Treytorrens de 1897 jusqu'en 1932 : les photos d'archives des années 1930 visibles sur le site nous ont été léguées en 2003 par sa fille.
M. André Schneider fut "régent" à Treytorrens de 1948 à 1964. Arrivé célibataire de Lausanne, il épousa une jeune femme de Prahins et le couple, installé au Collège, eut le bonheur d'accueillir 3 enfants durant cette période. 


Le Village

Armoiries

En 1907, la commune a adopté ses armoiries qui se blasonnent De gueule à trois poissons, posé en fasce et rangés en pal d'argent.
Ces armes sont celles de la famille de Treytorrens dont plus d'un membre s'est illustré à l'étranger. Les armoiries de Treytorrens se retrouvent sur le blason de la famille Bize. Jaques Bize épousa Françoise de Treytorrens et acheta en 1460 une partie de la seigneurie de Treytorrens, que ses descendants continuèrent à posséder jusqu'en 1736. La famille de Treytorrens s'est éteinte vers la fin du XVIIIe siècle. D'azur à trois poissons d'argent accompagnés en chef d'une étoile du même sont les armes d'Abraham Bize, conseiller de Moudon, peintes sur l'acte de vente de Cornier, en 1661, au Musée du Vieux-Moudon. Les trois poissons viennent des armes de Treytorrens.
Etymologie de Treytorrens
Nom d´origine burgonde, qui dériverait d´un primitif *Thrautaharingos, " chez les Thrautaharingi ", dérivé du nom propre Þrautahar, [Perrenot], " le guerrier fatigué ", germanique *þrauta, " peine, fatigue ", et *harja, " guerrier ". Pour Stadelmann, le premier terme viendrait du germanique *druhti, " foule, bande [de guerriers], peuple ". Le nom se présente sous les formes de Treytorrens, Troiterens, Troyterens au XIIème siècle, Troterens en 1194 et 1337, Troiterains en 1217, Troutereins en 1251, tretorens en 1380, Treitorens en 1668, aussi Troitorens, Troistorens, commune et village (District de Payerne, Vaud). La première mention, "Troterens", date de 1194.



Constructions

"On voit ton clocher qui est fait d'un seul pan de mur troué où deux cloches sont pendues. Tes toits se touchent, bruns, oranges, rouges, roses. Le dernier rai de soleil te tisonne… " Gustave Roud, poète vaudois, 1939.
Au XIIe siècle, les seigneurs de Treytorrens avaient rang, déjà, dans la première noblesse du pays. Ils paraissent avoir été vassaux de l'évêque de Lausanne. Dès le milieu du XIIIe siècle, Pierre de Savoie les attache à sa maison. La famille de Treytorrens, devenue nombreuse dans la seconde moitié du XIIIe siècle, vit se disperser sa fortune. Les cadets allèrent s'établir à Yverdon, Payerne et Moudon, où ils firent souche dans la bourgeoisie. Cuénet de Treytorrens, bourgeois d'Yverdon, reconstitua, vers le milieu du XIVe siècle, le domaine seigneurial de ses ancêtres, qui resta dans sa descendance jusqu'au XVIe siècle. Lors de la vente, faite par les de Treytorrens, de la seigneurie, en 1543, on mentionne les "château, forteresse, maison forte, grange et autres édifices de Treytorrens ".
Vers 1830, construction de la route qui relie Treytorrens à Chavannes-le-Chêne.
Plus récemment, le village s'est doté de l'eau sous pression en 1920.
La station de pompage a été construite en 1946 : elle refoulait à l'époque 25 litres par minute.
1953 aura vu l'achèvement de la rénovation de la chaussée dans le village, offrant aux automobilistes la possibilité de rouler sur un tapis bitumeux.
En 1995, épuration des eaux usées en système séparatif et rénovation du réseau de distribution d'eau potable.
En1998, construction de la déchetterie et contrat d'élimination des ordures ménagère à l'usine d'incinération de la SAIDEF à Posieux.
Population
7 exploitations agricoles se répartissent les 240 ha de terre agricole. Quelques exploitants livrent encore le lait à la fromagerie de Combremont-le-Petit. Nos forêts (60 ha dont 227 sont propriété communale) se composent pour 2/3 de résineux et pour 1/3 de feuillus. Bon nombre de personnes domiciliées dans la commune travaillent à l'extérieur dans les domaines les plus divers.

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